Des échanges invisibles, issus de la rencontre des colonies de micro-organismes de l’écorce de l’arbre et de la main humaine sont ici explorés. Il s’agit de visualiser la rencontre de deux milieux de vie étrangers l’un à l’autre, que le scientifique Matthias Rillig nomme ‘community coalescence’.
Cette partie du projet Dendromité, en intimité avec l’arbre, a été réalisée en collaboration avec Ludwig Jardillier, microbiologiste à Orsay, et trouve sa forme dans l’installation Constellations.
Pendant des ateliers, les participants inoculent des boites de Pétri en y appliquant leurs mains, puis vont prélever des échantillons sur les écorces d’arbres du territoire. La cohabitation des micro-organismes issus des mains et des troncs d’arbres évolue au fil de l’exposition.

Une structure géodésique en carton pénétrable offre un aperçu de la multiplicité des formes de la vie et des symbioses en devenir. Elle invite à contempler l’infiniment petit comme un planétarium explore l’infiniment grand, et à réfléchir sur la manière dont les être vivants interagissent.

Avec des images prises à
Orléans, ESAD, exposition dendromité 2015
Malakoff, maison des arts, dialogue avec un brin d'herbe, 2016
Colombo pour le Cinnamon Colomboscope en 2017
Berlin au jardin botanique pour l'exposition Sometimes I hear the plants whisper en 2018
Poitiers, à l'école Marcel Pagnol pour l'exposition L'âme des écorces en 2018
Bois d'Arcy, au collège Mozart en 2019