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Incumbo, se pencher sur les lichens

22 juillet 2024
Incumbo, se pencher sur les lichens

Un atelier art-sciences et savoir-faire, dans le cadre de l’été culturel. En  collaboration avec les Amis de Pesselières, les Amis de la Tour de Vesvre et l'université populaire Loire Vauvise.
Avec Karine Bonneval, artiste visuelle, et Mehdi Harzallaoui, ciseleur.
Du lundi 22 au vendredi 26 juillet, de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 16h30.
Dans la grange de l’huilerie de Pesselières et ses abords.
Une exposition à la Tour de Vesvre sera inaugurée le 3 aout.

2km4_pour une écologie joyeuse-temps de partage

20 juin 2024
2km4_pour une écologie joyeuse-temps de partage

Le jeudi 20 juin de 18h à 22h: 1er temps de partage festif - sur le plateau, quartier du Moulon avec tous les membres du collectif.

De 18h à 20h30 partez à la rencontre des artistes du projet sur la ligne d’arpentage 2km4. Karine Bonneval, Anaïs Tondeur et Floriane Pochon seront positionnées à différents endroits du transect et proposeront un partage avec le public.

De 20h30 à 22h rejoignez-nous pour un pique-nique collectif avec tous les artistes et scientifiques partenaires du projet. Ce sera l'occasion de découvrir le prototype de l'application "radio 2km4" du collectif Orbe et de partager un verre de l'amitié offert

Vous pourrez d’ores et déjà voir les premières expérimentations plastiques du projet lors d’une exposition organisée dans le cadre de la 2e édition de Vegetatio, journée de rencontres végétales.
RDV de 13h à 17h à la serre (bât. 365) du Campus de l’université Paris-Saclay pour découvrir les recherches artistiques de Karine Bonneval et Anaïs Tondeur.

Informations pratiques

RDV le jeudi 20 juin de 18h à 22h sur la pelouse du Parc du Moulon (4 Rue Joliot Curie, 91190 Gif-sur-Yvette). N'oubliez pas de prévoir votre pique-nique et de venir avec un téléphone chargé et des écouteurs pour découvrir la "radio 2km4".

SIANA

2km4_pour une écologie joyeuse - fleurs/pollinisateurs

28 mai 2024
2km4_pour une écologie joyeuse - fleurs/pollinisateurs

De 11h à 14h (prévoir son pique-nique) dans la prairie au dessus de l’IDEEV à côté du Verger de pommiers sauvages, Mare du Vivier, 91190 Saint-Aubin.
A l’écoute des pollinisateurs, avec Karine Bonneval et Fanny Rybak, bioacousticienne à Neuropsi.

un projet SIANA

2km4_pour une écologie joyeuse - eau

15 mai 2024
2km4_pour une écologie joyeuse - eau

Université Paris-Saclay
Rv à la mare, bat 330, 10h30

Avec Ludwig Jardillier, microbiologiste spécialiste des milieux eau douce de l'ESE. prélèvement de sédiments d'une mare de l'université site Orsay en vue de créer des olonnes de Wynogradsky.
Avec Fanny Rybak, bioacousticienne à NeuroPsI, écoute à l'hydrophone des invertébrés présents sous l'eau.

Un projet SIANA

La carte n'est pas le territoire

4 mai 2024
La carte n'est pas le territoire

Exposition du 4 mai au 9 juin à la Fondation Grantham, Canada

La carte n’est pas le territoire invite à considérer le sol comme un espace vécu. Chacune des deux installations qui composent l’exposition tente de combler un écart entre les outils cartographiques qui découpent et synthétisent les milieux de manière abstraite, et l’extraordinaire richesse des écosystèmes. Formulé dans les années 1930 par le philosophe Alfred Korzybski, l’aphorisme qui donne son titre à l’exposition exprime cette distance entre la représentation du monde et la réalité.

Josiane Poirier, directrice artistique
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Est-ce que les arbres rêvent de CO2 ?

26 avril 2024
Est-ce que les arbres rêvent de CO2 ?

Vendredi 26 avril à partir de 17h, venez rêver avec un arbre du Domaine départemental de Chamarande : Les arbres rêvent-ils de CO² ? – Performance avec Per Hüttner
Sur réservation par mail : chamarande-reservation@cd-essonne.fr
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Un arbre du domaine sera équipé d’un Pépipiaf, (outil de mesure écophysiologique) qui restitue en temps réel les modulations de son diamètre en fonction de la saison, de la température, du moment de la journée, de l’hygrométrie. Des tapis disposés en pétales autour de lui, au dessus de ses racines vont nous permettre de nous allonger à son contact.
En direct, Karine Bonneval enregistrera l’activité du sol près des racines, et Per Hüttner les supervisera avec les données de l’arbre, en son quadriphonique. Prendre le temps d’écouter ensemble ces sons, ceux des autres vivants qui nous entourent. Une personne est équipée d’EEG, et ses ondes cérébrales transformées en sons feront vibrer une enceinte dirigée vers les racines de l’arbre. Nous écouterons les sons ténus et délicats, et donnerons à entendre à l’arbre une activité cérébrale modulée en direct par ces sons.

2km4, pour une écologie joyeuse

22 avril 2024
2km4, pour une écologie joyeuse

Lundi 22 avril, de 14h à 17h, en compagnie de Stephane Bazot,  spécialiste des sols et relations plantes-sols à l'ESE, nous arpenterons 3 stations du transect 2km4 pour aller en explorer la terre.
RV à 14h devant l'IDEEV.

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Respirer avec les arbres

7 avril 2024
Respirer avec les arbres


Balade au jardin, Respirer avec les arbres, méditation et pratique artistique avec Claire Damesin et Karine Bonneval

Les arbres respirent en même temps que nous ! Claire Damesin est écophysiologue des arbres à l’université Paris-Saclay, elle étudie le comportement de l’arbre dans son environnement. Elle développe aussi des approches interdisciplinaires pour une écologie introspective.
En nous promenant dans le domaine, tout en découvrant comment l’arbre interagit avec son environnement, nous respirerons avec les arbres et tenterons de prendre un moment sa forme, dans un exercice de phytomorphisme. Avec des micros de bioacoustique, nous écouterons les sons des écorces sous nos doigts, des feuilles, et peut-être de la sève.
Une visite guidée dans le jardin à deux voix. Chaque rendez-vous propose une thématique différente, en lien avec un spécialiste, pour explorer la nature du parc de Chamarande sous un angle différent.

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Portées par le vent, larmes de pollen

29 mars 2024
Portées par le vent, larmes de pollen

30 MAR. - 27 OCT. 2024
Saison d'art 2024

Et si le Domaine de Chaumont-sur-Loire se rapprochait, cette année, de l’esprit des Jardins de Bomarzo, avec quelques monstres et quelques folies, des personnages fantastiques, surgis de l’univers des contes ou de la mythologie, dans les bosquets touffus du Parc historique !
En tout premier lieu, La Grotte Chaumont de Miquel Barceló, œuvre monumentale, en céramique, réalisée dans son atelier briqueterie de Majorque, aux dimensions exceptionnelles – près de 8 tonnes – encore jamais atteintes par l’artiste, thaumaturge passionné de longue date par la plasticité de la terre et son énergie tellurique. Conçue dans l’esprit du célèbre manteau de la cathédrale de Majorque, mais destinée à affronter les duretés du temps, cette grotte, comme la bouche géante d’un monstrueux animal prêt à nous happer, constitue une grande première, à la fois chef-d’œuvre esthétique et performance technique inégalée.
Non loin de là, et tout aussi énigmatiques, les figures géantes tissées de corde de Prune Nourry intriguent le regard, avec leurs immenses silhouettes anthropomorphes se transformant en arbres sous nos yeux, tandis que L’Oiseleur et L’Homme sauvage, deux pièces impressionnantes de Denis Monfleur, ont pris place dans de grands taillis verts du Parc. Mais l’œil n’est pas encore au bout de ses surprises. N’est-ce pas un cèdre aux nervures dorées qu’il aperçoit ? Ainsi paré, l’arbre bijou d’Olga Kisseleva peut révéler son mystérieux langage.
Voici que surgit alors Le Gardien de Gloria Friedmann, impressionnante sculpture de terre dressée sous l’Auvent des Écuries. Il nous interroge sur notre rapport à la nature et au rôle qu’y jouent les animaux sur lesquels reposent une grande part de notre développement et de notre survie.
Nouvelle étape dans le parcours du visiteur et tout aussi spectaculaire, l’apparition des imposantes sculptures en acier corten de Bernar Venet. En dialogue avec les grands arbres du Parc, leurs arcs ajoutent à l’esprit du lieu la magie de leurs formes circulaires. Autre artiste, autre métal. Vincent Barré, a conçu, quant à lui, des fûts oblongs traversant l’espace, sorte de signes anonymes, impénétrables, dans ce lieu chargé d’histoire et de marques de l’art, nous parlant de la fugacité des choses et de notre passage en ce monde. Ici, tout est sujet à interprétation comme dans les Jardins de Bomarzo.
Mais quittons le Parc historique pour rejoindre d’autres extravagances, d’autres visons de la nature. Entrons dans des univers gorgés de jardins, de fleurs, de feuilles, de terre et même de pollen. C’est dans les Galeries hautes du Château que nous découvrons l’atmosphère subtilement enjouée du peintre Vincent Bioulès avec une quarantaine de tableaux liés à la nature et au paysage, où rayonne une science exceptionnelle de la couleur et de la lumière. À quelques pièces de là attend la fabuleuse pièce Laissez entrer le soleil de Pascal Oudet, qui transforme en dentelle la matière d’un chêne et nous en livre l’histoire intime.
Comme en contrepoint à cette effervescence de formes, l’installation minimaliste de Kôichi Kurita habite la Tour de Diane. Les fascinants flacons emplis de terre s’y alignent offrant une part de la précieuse bibliothèque de Terre, utopie concrète, que l’artiste constitue depuis 20 ans.
De retour du Château, les lustres suspendus de Pascale Marthine Tayou attendent les visiteurs dans la Grange aux abeilles. Magnificence de la nature hybridée avec les matériaux-déchets de l’humanité.
Dans les galeries de la Cour Agnès Varda, les jardins merveilleux de Damien Cabanes s’offrent au regard. Issues d’une résidence au Domaine de Chaumont-sur-Loire, ces peintures sur papier ont la fraîcheur du saisissement de l’instant et la profondeur d’un geste trempé dans l’histoire de l’art.
La Cour de la Ferme accueille, quant à elle, Mundo Perdido, trois architectures en bronze doré à la feuille, d’Anne et Patrick Poirier, tandis que le duo d’artistes habille l’Asinerie de peintures, de photographies sur porcelaine et de tapis aux messages à dessein : “La nature, pour être commandée, doit être obéie”, peut-on lire sur l’un d’entre eux. À l’étage, la prairie imaginaire de Karine Bonneval réhabilite la beauté des pollens dont la mission est de transmettre la vie. En changeant le regard, l’art a vraiment le pouvoir de transformer le monde.

Chantal Colleu-Dumond
Commissaire des expositions

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Se planter et écouter la terre

2 mars 2024
Se planter et écouter la terre

Se planter et écouter la terre, avec Céline Basset et Karine Bonneval, dans le cadre de l’exposition Se planter.

Nous ignorons souvent ce qui se passe sous nos pieds, pourtant le sol est à l’origine de la vie terrestre. Céline Basset est la créatrice de la ferme Blue soil, qui milite pour restaurer le microbiote du sol en travaillant étroitement avec des agriculteurs et agricultrices sur la qualité de la terre. Dans le parc, nous nous planterons dans le sol dans une expérience sensorielle avec des tapis, nous écouterons en direct l’activité de la terre. Céline nous proposera une observation au microscope et une initiation aux microorganismes du sol.

Enfants, parents et grands-parents sont conviés à découvrir les expositions présentées à l’orangerie à travers une visite interactive suivi d’un atelier. Un moment convivial et intergénérationnel autour de la création contemporaine.

Rdv à l’orangerie – à partir de 6 ans

Sur réservation par mail à l’adresse : chamarande@cd-essonne.fr

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