DU JEUDI 08/06 AU DIMANCHE 11/06 – FESTIVAL : Futurs possibles
Le festival des transitions du Château de Goutelas
Rencontres – Débats – Ateliers – Expositions – Spectacles – Ciné plein air – Repas & soirées – Librairie éphémère
Le festival écologique et prospectif du Château de Goutelas revient pour une deuxième édition dédiée au sol, cette « zone critique » qui engendre la vie terrestre dans toute sa diversité.
Jusqu’ici considéré comme un espace à occuper et à exploiter par les seuls humains, le sol, nourricier et fragile, doit désormais être envisagé comme un commun à ménager, à partager avec l’ensemble du vivant.
Scientifiques, penseur·euse·s, artistes, agriculteur·rice·s et citoyen·ne·s : retrouvons-nous à Goutelas pour bifurquer, pour imaginer ensemble de futures « alliances terrestres » !
programme complet
Au jardin des Tuileries
réservations
Avec un micro utilisé en bioacoustique, aller à la rencontre de l’arbre, de son
écorce, aller toucher des feuilles, des plantes pour entendre en direct les sons
amplifiés des différentes textures. Le contact sensuel est augmenté par les sons
riches et inattendus des matières vivantes révélées sous nos doigts.
Avec une paire de micros en binaural, écouter l’environnement naturel plus large : les oiseaux, les pollinisateurs, mais aussi l’activité humaine. Nous sommes alors comme équipés de supers-oreilles.
Le sol n’est pas une matière simple et inerte, c’est un monde en soi, complexe et
vivant. Un sol en bonne santé, c’est un sol plein de vie, et donc bruyant !
Avec un capteur imaginé par un technicien de l’équipe de biacoustique
de NeuroPsi, je propose de pouvoir écouter en en direct l’activité de la méga et mésofaune du sol de manière très peu intrusive.
Les artistes Karine Bonneval et Per Hüttner sont en Ostrobothnie pour expérimenter les signaux qu'ils reçoivent des arbres et la manière dont ils peuvent être utilisés pour créer des sons intéressants en temps réel.
L'œuvre offre ainsi une plateforme d'interaction entre les hommes et les arbres. Les artistes partent du principe que la recherche biologique a récemment appris comment les plantes perçoivent le monde et résolvent les problèmes. Dans ce contexte, "percevoir le monde" signifie qu'une plante perçoit les changements de son environnement (par exemple, la lumière, le sol, l'eau et/ou la chaleur). Résoudre des problèmes" signifie que lorsque les conditions extérieures d'une plante changent, elle réagit de manière à augmenter ses chances de survie. Le fait que les plantes absorbent des informations sur l'environnement et puissent réagir à des conditions changeantes signifie qu'elles disposent d'une forme de communication interne, d'un "langage" interne
Lors de la présentation au Kuntsi, les artistes parlent de leur travail et présentent les recherches scientifiques qui sont à la base de leur travail. Le public peut voir des exemples des résultats qu'ils ont obtenus. Si le temps et l'espace le permettent, le public peut également essayer la technique lui-même.
OMME (Objets Mobiles et musique expérimentale) est une résidence pendant laquelle les
artistes ont pour contrainte de travailler sur le mobile, le théâtre d’ombres ou le son.
A l'issue de la résidence, les artistes Karine Bonneval, Zabo Chabiland, Loran Jacob et Diego Tampanelli présenteront leur travail autour du thème "terre".
Vernissage vendredi 28 avril à la chapelle Saint Jacques de Clohars Carnoët.
Exposition jusqu'au 29 mai.
Performance, symposium ateliers art & sciences.
Le concept de microperformativité dénote la tendance actuelle de l’art performatif de déstabiliser la place habituellement prépondérante de l’échelle humaine. Il interroge le monde microscopique et ses agents biologiques et technologiques comme de nouveaux acteurs de l’art.
Présentation de Pollen, le sens où tournera la ronde, en collaboration avec Jean-Marc Chomaz dans le cadre du projet le murmure du bouleau avec Nicolas Visez. Au LadHyX de l'école polytechnique.
Reste du programme sur https://www.legenerateur.com/spectacle/de-la-performance-a-microperformativite/ Sur inscription à maxime.lafforgue@legenerateur.com
"Penser comme une montagne" s'ouvrira au Château de Goutelas et au Creux de l'enfer . Le vernissage se déroulera en deux temps, d'abord à Thiers dès 15h, puis à Goutelas à 19h. projet commissarié par Sophie Auger-Grappin, qui rassemble les travaux de Karine Bonneval , Marinette Cueco, Laurie Dall'Ava, Léa Devenelle, Minot-Gormezano, Sarah Laaroussi, Bastien Mignot, Astrid Nobel, Jean-Baptiste Perret, Marie Preston, Jérôme Dupeyrat et Laurent Sfar et Marjolaine Turpin.
Langue des Bois, alcôve pour oracle végétal. Réalisé en collaboration avec Shoï et l'INRAe PIAF.
Samedi 19 et dimanche 20 novembre, de 14h à 19h, Houlocène, Antre Peaux, Bourges.
Un tapis sert d’alcôve à trois ficus. Installé·es sur ce tapis, les pieds symboliquement plantés au sol, les spectateur·trices peuvent observer les réponses des arbres à différentes questions : des questions que l’on a envie de leur poser, sur eux, sur soi-même, sur ses relations. Les questions font vibrer les végétaux, d’une vibration propre à chaque individu végétal et à chaque question. Ce frissonnement, visible sur un écran face au tapis, est traduit en sons : c’est la « réponse » des arbres. Énigmatiques, les phonèmes émis constituent un langage potentiellement compréhensible par tous les êtres vivants. L’arbre devient oracle.
Avec le soutien de l'Ursulab, de la DRAC et de la Région Centre Val de Loire.
Nous fêtons cette année les 10 ans, de la proposition artistique singulière qu’est Champ d’expression. Des artistes d’art contemporain sont invités dans une ferme à vivre un moment et développer un travail de recherche et de création in-situ, qui découle de cette expérience. Y a-t-il meilleur endroit qu’une ferme, pour inviter l’art à la campagne?? Quel symbole plus fort pour la ruralité que le monde paysan, ses activités, ses bâtiments, et la manière dont il façonne notre paysage?? Chaque année des fermes ouvrent leurs portes à La Fourmi-e, accueillent les artistes, les publics, et participent à cette aventure artistique et humaine. En 2022, le parcours de ferme en ferme mettra en avant des paysans et paysannes en reprise ou en installation dans une période où la transmission des exploitations est de plus en plus difficile. Des fermes, laboratoires de vies mêlées et d’expériences partagées où l’on se pose la question d’une agriculture des communs, intimement reliée aux enjeux d’avenir de nos sociétés. Pour cette 10ème édition, 7 artistes, 6 fermes.
La Fourmi-e remonte les sentiers à la source de l’aventure, où le circuit artistique a posé les bases de son identité, portée alors, avec poigne par les bénévoles, agriculteur·rice·s et des artistes défricheurs. Pour honorer cette énergie des débuts, l’association a décidé de réinviter ces artistes de la première édition. 10 ans après, 4 sur 6 se relancent dans l’aventure, rejoints par 3 autres artistes, sur de nouvelles fermes.
Du 2 au 30 octobre en Centre Bretagne, un évènement la fourmi-e